Sommaire / Indice
Patrizio Tucci, Celles qu’on prend dans ses bras di Montherlant, ovvero pene d’amore perdute
Claudine Potvin, Prolégomènes à l’édition des Rédempteurs d’Hubert Aquin
Pierre Rodriguez, Contraintes et contradictions du récit de voyage: l’expérience de Bernardin de Saint-Pierre
Anna Soncini, (STEN) DAL-BAS: Une hypothèse
Patrizio Tucci, Celles qu’on prend dans ses bras di Montherlant, ovvero pene d’amore perdute
Considérée par la critique comme une pièce non seulement mineure (voire manquée aux dires de certains), mais encore marginale par rapport aux préoccupations les plus hautes et les plus vraies de Montherlant dramaturge, Celles qu’on prend dans ses bras (1950) sonde, au contraire, quelques-unes des vérités « permanentes » de l’homme qui lui ont tenu le plus à cœur, en leur donnant une épaisseur et une évidence définitive: la vérité de l’amour, condamné par nature à s’élancer à vide et à faire naufrage; une vérité plus compromettante, liée aux problèmes de la connaissance et de la communication: les êtres sont destinés à s’aveugler sur les autres, la conscience qui supprime le malentendu (et qui survient toujours trop tard) les rejette irrémissiblement au malheur.
Claudine Potvin, Prolégomènes à l’édition des Rédempteurs d’Hubert Aquin
Introduction aux problèmes soulevés par l’édition critique des Rédempteurs, premier long récit d’Hubert Aquin et texte d’une importance capitale pour la compréhension de l’œuvre globale de l’auteur. Un examen des questions de genèse et de certains faits d’écriture, dont l’intertextualité biblique et autre, permet de dégager quelques pistes de lecture d’une part, et certains principes de base pour l’édition critique de ce texte d’autre part.
Pierre Rodriguez, Contraintes et contradictions du récit de voyage: l’expérience de Bernardin de Saint-Pierre
Le Voyage à l’Ile de France de Bernardin de Saint-Pierre n’est pas simple témoignage. C’est un texte composite où, de manière souvent contradictoire, jouent les exigences du récit de voyage sous ses diverses formes, journal, lettres, tableaux. On peut y lire des visées confuses qui vont des préoccupations militaires aux rêves de philanthropie. Si l’histoire naturelle et, à l’état embryonnaire, une future science de l’homme constituent le noyau central, même dans ces domaines, l’œuvre est un compromis assez décevant, menacé d’écartèlement au contact du réel. C’est en déplaçant problèmes et contradictions dans un univers de pure fiction que Paul et Virginie reconstruira un semblant d’unité.
Anna Soncini, (STEN) DAL-BAS: Une hypothèse
D’après un rapport de police de 1820 retrouvé dans les Archives d’Etat de Bologne, sur le Chevalier Edouard Dalbis, suivant un parcours d’analogies et de comparaisons, se dessine l’hypothèse que ce personnage (suivi par la police dans ses déplacements et dont elle a perdu les traces justement à Bologne) puisse être Henri Beyle voyageant incognito. C’est l’hypothèse qu’un double pourrait se cacher aussi dans le nom (Sten) Dal-bis.
Notes et commentaires/Note e rassegne
Francesca Malvani, Etre et paraître chez Proust et Pirandello
Maddalena Bertalà, Gertrude: un roman qui plaisait à Stendhal
Lucia De Snyder, Baudelaire’s Oppositional Poetics: The Allegorical Rhetoric of Correspondences
Comptes rendus/Recensioni
M. Proust, A la recherche du temps perdu: La Fugitive (Albertine disparue) (Danièle Gasiglia-Laster)
M. Proust, Le Temps retrouvé (Jean Milly)
E. R. Curtius, Marcel Proust (Adriano Marchetti)
(AA.VV.) Poesia del Québec: L’uomo in marcia. Gatien Lapointe e altri (Milena Mantovani)
Th. Gautier, Les Grotesques (Paolo Budini)
Notes de lecture/Pubblicazioni ricevute e schede
Actualités/Notiziario
Pubblicato con contributi dell’Università di Bologna, del Ministero della Pubblica Istruzione e del Ministero per i Beni Culturali e Ambientali. Lavori eseguiti con un contributo del CNR.